Le biologique, qu'est-ce que c'est ?

L'agriculture biologique a pris naissance dans les années 30 en Europe après qu'on y eut constaté les méfaits générés par les produits chimiques dans la pratique de l'agriculture intensive. Marcel Roy, agronome et conseiller en agriculture biologique s'intéresse à la culture biologique depuis 1968. Il définit deux points majeurs dans l'agriculture biologique : tout d'abord, il faut tendre à maintenir un équilibre entre les superficies des cultures et les cheptels d'élevage. Cela permet d'éviter tous les problèmes occasionnés par les surplus et les manques de fumier d'une région à une autre.

Ensuite vient la nécessité d'assurer un équilibre entre les superficies en cultures et les superficies boisées pour répartition de forêts et de brise-vent sur l'ensemble d'un territoire donné. Ainsi, il y a moins de tempêtes de vent qui transportent avec elles la matière organique, moins de pertes de sol. De plus, la forêt retient la nappe phréatique à un niveau plus élévé. Il ne faut pas oublier par ailleurs que le sol est un organisme vivant. Il fabrique lui-même la nourriture pour les plantes et possède ses propres armes pour combattre seul les attaques du temps ou les prédateurs.

Il suffit  simplement de respecter les cycles de cet organisme vivant qui demande du temps. Enfin, la diversité permet la complémentarité des différences : les rotations de cultures permettent de contrôler les prédateurs et les maladies. Il ne faut pas raisonner en terme de rentabilité mais plutôt en donnant la priorité à l'environnement et au développement durable.

Un aliment est dit « biologique » alors, s'il est issu de l'agriculture biologique. Celle-ci exclut les fertilisants ou pesticides synthétiques, les boues d'épandages ainsi que les régulateurs de croissance (hormones) et les additifs (antibiotiques) pour l'alimentation des animaux.

Les aliments biologiques doivent également être exempts d'irradiation et d'OGM (Organismes Génétiquement Modifiés). Ils doivent, de plus, être conformes au cahier des charges des organismes de certification.